Échanger des fichiers audio

Au lancement d’une activité de baladodiffusion  , la mise à la disposition des élèves du document audio ou vidéo sur lequel ils devront travailler constitue l’étape initiale. Si la ressource à télécharger est disponible en ligne, le professeur peut se contenter de leur communiquer son adresse web. Dans le cas contraire, il doit trouver le moyen de leur transmettre le fichier sur lequel ils sont invités à travailler. De même, si l’activité demandée nécessite que les élèves restituent à leur professeur un document audio ou vidéo, ceux-ci doivent être en mesure de lui transmettre leur travail. Tout dépend des possibilités matérielles et techniques que propose l’établissement.

Les outils qui permettent de mettre des fichiers à la disposition des élèves sont nombreux : de l’espace numérique de travail   (ENT  ) à la synchronisation de baladeurs, en passant par un site, un blog  , le Cloud   Computing (l’informatique dans les nuages) ou le courrier électronique  

Quel que soit le mode de diffusion, il faudra veiller à la taille des fichiers ainsi qu’à leur format qui doit être accepté par les appareils utilisés [1]. On privilégiera le format MP3 pour les documents audio et le format MP4 pour les documents vidéo.

Pour des activités de baladodiffusion  , les outils disponibles ne proposent pas les mêmes fonctionnalités et sont plus ou moins adaptés aux échanges de fichiers entre élèves et professeurs.
La plupart d’entre eux sont en ligne et permettent le téléchargement depuis l’établissement ou en dehors de celui-ci. Il faut veiller alors à ce que tous les élèves puissent avoir accès à Internet et penser à leur laisser un délai raisonnable pour qu’ils puissent accéder à la ressource et la télécharger.

Tous ces outils permettent la diffusion d’un même document à tous les élèves, mais avec plus ou moins de facilité. Seul un petit nombre d’entre eux autorise une diffusion « personnalisée » des documents, à des individus ou des groupes d’élèves distincts. Il est plus difficile de trouver un outil adapté à la restitution de leurs travaux par les élèves. En effet, il est alors indispensable que le travail d’un élève ne soit pas consultable par ses camarades. Il peut également être souhaitable que l’élève lui-même ne puisse pas accéder à nouveau au fichier qu’il a déposé.

Quel outil ?

Si l’établissement possède un ENT fonctionnel que les professeurs et les élèves ont l’habitude d’utiliser, on se trouve dans une situation idéale. De l’intérieur ou de l’extérieur de l’établissement, chaque utilisateur, grâce à ses identifiants, accède à son espace personnel ainsi qu’aux espaces partagés selon les groupes auxquels il appartient. Il dispose également des outils de communication de l’ENT. Les échanges de fichiers et le suivi du travail des élèves se font ainsi facilement.
En recourant à l’informatique dans les nuages (le Cloud computing ) et aux services de partage de fichiers qui sont proposés, on trouve un confort d’utilisation proche de celui de l’ENT, mais avec la contrainte, pour le professeur, dans la plupart des cas, de devoir créer un compte utilisateur pour chacun de ses élèves. Il pourra trouver, dans le « nuage   », l’avantage de disposer, en ligne, d’outils d’enregistrement audio  [2].

Les sites web et les blogs ne sont que des outils de publication, permettant de mettre les documents audio ou vidéo à la disposition des élèves, mais ne sont pas adaptés à la récupération de leurs travaux. Il sera alors généralement nécessaire de recourir à un autre moyen, comme le courrier électronique, par exemple.

Le recours au seul courrier électronique pour diffuser les documents aux élèves et récupérer leurs travaux nécessite une gestion relativement complexe des adresses de courrier électronique des élèves et peut imposer la création de comptes de messagerie spécifiques pour l’activité envisagée. La taille autorisée pour les pièces jointes aux messages est également un facteur limitant.

L’absence d’un accès facile à Internet, pour tous les élèves, ne condamne pas la baladodiffusion. Les échanges de fichiers se feront alors uniquement à l’intérieur de l’établissement, par l’intermédiaire du réseau pédagogique   s’il existe ou, à défaut, par synchronisation des baladeurs, à partir de l’ordinateur du professeur ou de boîtiers spécifiques de duplication.

Tableau comparatif

[1 Voir la fiche « Les baladeurs numériques »