Le Rideau et le Projecteur
À certains moments du cours, on peut souhaiter ne pas montrer la totalité d’une page de tableau et ne dévoiler son contenu que progressivement. On peut alors utiliser le Rideau. Celui-ci masque la totalité de l’écran et peut être ouvert horizontalement (de haut en bas ou de bas en haut) ou verticalement (de gauche à droite ou de droite à gauche).
On peut ainsi dévoiler progressivement le plan d’un chapitre, un texte ligne à ligne ou paragraphe par paragraphe, un organigramme niveau par niveau, un schéma élément par élément…
Le rideau doit être actif à l’ouverture de la page concernée afin que les élèves ne voient pas (même fugitivement) la totalité des éléments que l’on veut leur cacher. Le mode d’activation du Rideau dépend du TNI utilisé. Certains logiciels permettent de sauvegarder la position du Rideau lors de l’enregistrement du fichier. Dans ce cas, il est présent automatiquement à l’ouverture de la page. Lorsque le logiciel ne permet pas cette sauvegarde, il faut activer le Rideau avant d’afficher la page.
S’il s’agit de focaliser l’attention de son auditoire sur une partie précise de l’écran, on préférera le Projecteur (ou Spot) au Rideau. Le Projecteur peut ainsi être utilisé pour une analyse d’image, l’étude d’une œuvre picturale, des exercices de mémorisation… Comme le Rideau, le Projecteur doit être actif à l’ouverture de la page. Il est possible d’en modifier la forme et la dimension.
Les limites du Rideau
L’utilisation du Rideau, bien que très facile à mettre en œuvre, ne convient pas toujours. C’est le cas, par exemple, si l’on souhaite révéler les éléments constitutifs de la page de manière non linéaire, comme dans l’exemple ci-dessous : l’élément 3 ne doit pas être visible au moment où l’on fait apparaître l’élément 2 ; l’élément 5 ne doit pas être visible au moment où l’on fait apparaître l’élément 4. Or, avec le Rideau, on dévoile en même temps les éléments 2 et 3 ainsi que les éléments 4 et 5.
Une solution
On peut réaliser l’apparition progressive des éléments, tel qu’on le souhaite, de façon simple, par l’affichage successif de pages qui comportent, chacune, un élément supplémentaire par rapport à la précédente. Cette méthode présente toutefois des limites : il ne sera pas possible d’écrire sur le schéma, lors d’une étape, et de conserver l’annotation à l’étape suivante.
Des animations plus complexes...
Si l’on souhaite réaliser des animations plus complexes, en particulier, pouvoir annoter le schéma en cours de construction et conserver ces annotations dans les étapes suivantes, la méthode à employer dépendra du logiciel de TNI utilisé. Voir, pour chacune des marques, les MédiaFICHES Fiche 10b - L’effet de serre (Annotations sur le Bureau de Windows). Le principe est de pouvoir annoter directement sur un diaporama réalisé dans un logiciel de PréAO.